samedi 25 septembre 2010

Un député pose une question au gouvernement au sujet des difficultés rencontrées parfois par les écoles Montessori/Lubienska


M. le député-maire de Paray le Monial, Jean-Marc Nesme (71), vient de poser une "question au gouvernement" sur les difficultés (entre autres financières, mais parfois aussi idéologiques) que peuvent rencontrer les parents à ouvrir et faire vivre des écoles à pédagogie Montessori / Lubienska, pédagogie reconnue pour son efficacité. Sa question est parue au Journal officiel du 14 septembre 2010. Cette question au gouvernement montre, s'il en est, l'actualité de l'ouverture officielle à venir de notre école en soulignant son apport positif pour le choix des familles. Elle donne aussi un relief particulier et une notoriété publique à la pédagogie que nous avons adoptée. Nous remercions M. le député d'avoir abordé cette question qui nous tient à coeur. Par un représentant de la Nation notable et reconnu par ses confrères, s'effectue à l'Assemblée une sorte de reconnaissance républicaine du bien-fondé de ce type d'écoles par des familles citoyennes soucieuses d'élargir le choix pédagogique des parents, lesquels sont les mieux placés pour savoir où se trouve le meilleur bien de leurs enfants (puisqu'ils connaissent leurs besoins propres au premier chef), et ce, quel que soit leur choix final (inscription dans des établissements publics ou privés). Inscrire nos écoles Montessori / Lubienska dans le paysage de la diversité française pour la compléter et l'enrichir paisiblement, voilà un projet citoyen, positif, et porteur de tolérance, favorisant le dialogue avec tous les interlocuteurs institutionnels ou non institutionnels. Merci M. le député-maire.

JOURNAL OFFICIEL EN DATE DU MARDI 14 SEPTEMBRE 2010
REPUBLIQUE FRANCAISE
LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE
Question n° 87859 (J-M. Nesme). ‑ 14 septembre 2010. ‑ "Les résultats probants des recherches pédagogiques dites Montessori et Lubienska, sa disciple, ont donné naissance à quelques écoles qui, en France, éprouvent de grandes difficultés financières. Si la loi en autorise la création, l'État ne prend en charge aucun frais de fonctionnement, ces écoles étant hors contrat. Les familles, seules, en supportent les coûts avec le paiement des droits d'inscription très élevés. Cette situation est particulièrement injuste pour ces familles et pour celles qui souhaiteraient inscrire leurs enfants dans ces écoles mais qui ne le peuvent pas. De plus, ostraciser la pédagogie Montessori et Lubienska est une manière de clore le débat sur la pédagogie scolaire en l'enfermant dans des postures obligées et idéologiques dont les résultats sont particulièrement inquiétants pour une bonne scolarisation. Aussi, M. Jean‑Marc Nesme demande‑t‑il à M. le ministre de l'éducation nationale que l'État aide les écoles Montessori et Lubienska en les faisant entrer dans la catégorie des écoles privées sous contrat. Ainsi, le Gouvernement réunirait‑il les conditions pour ouvrir le système éducatif à un dispositif pédagogique qui a fait ses preuves et pour accroître les chances de répondre le plus complètement possible aux enjeux considérables que représente l'intérêt supérieur de l'enfant."